EICHMANN SAVAIT MAIS NE REALISAIT PAS OU LA NEUTRALISATION DU MAL PAR LE BANAL

Auteurs

  • Martine Leibovici

Mots-clés :

Hannah Arendt, Eichmann, Mal

Résumé

Il n’y a pas de théorie constituée de la banalité du mal dans Eichmann à Jérusalem, Cette expression oxymorique, qui n’apparaît que deux fois, à la fin du livre et dans le post-scriptum, permet à Hannah Arendt de rassembler en un « phénomène qui sautait aux yeux » (EJ, p. 1295), les différentes formes de banalité qui lui sont apparues lors de sa confrontation avec Eichmann pendant son procès. Le trait saillant de ce phénomène était une « incapacité à penser » (EJ, p. 1065). Est-ce à dire qu’il est mal de ne pas penser ? Est-ce de cela qu’Eichmann est coupable aux yeux d’Arendt ? Eichmann lui-même n’a-t-il pas aussi manifesté des capacités d’argumentation, n’est-il pas aussi apparu comme malin, retors, intelligent à ceux qui ont assisté jusqu’au bout au procès ? Et dans son activité de grand organisateur du génocide n’a-t-il pas aussi mobilisé des capacités rationnelles ?

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Publiée

2025-04-12

Comment citer

Leibovici, M. . (2025). EICHMANN SAVAIT MAIS NE REALISAIT PAS OU LA NEUTRALISATION DU MAL PAR LE BANAL. Cadernos Arendt, 5(10), 2–14. Consulté à l’adresse https://www.periodicos.ufpi.br/index.php/ca/article/view/6632

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